A travers le travers
Petite
je ressentais les choses ( on dit lire a travers). Les choses étaient
établies, du reste, en grandissant un peu...je me suis rendue compte
qu'il ne fallait rien changer et que ce système dans lequel j'évoluais
était entretenu par mon entourage.
Des fous. A l'école on nous
tapait sur les doigts avec des règles, on t'humiliait devant les autres,
on brimait ta famille surtout si tu avais de nombreux frères et sœurs
et on te ramenait sans cesse a tes origines. Un jour un instituteur a
coupé au ciseau une belle mèche de cheveux de ma sœur parce qu'elle la
mettait toujours dans sa bouche. Un autre jour le maître a giflé
violemment ma voisine de table, je n'ai jamais oublié. On parlait de
dressage, qu'il fallait dresser les enfants pour qu'ils écoutent. Alors
on a coupé les lanières du martinet.
LPG
Brèves d'un jour
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